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ISLAMO-FASCIME ?

IslamofacismeLe mot est devenu à la mode, Manuel Valls, premier ministre français, l'a utilisé après les fusillades de Copenhague en février 2015. Le même phénomène a pu aussi être désigné par la formule « islamo-fascisme», parfois déclinée en «fascisme vert». Ces appellations déterminent une forme de totalitarisme qui rappellerait le nazisme. Certains auteurs, comme Rioufol, dans le Figaro, préfèrent le terme « nazislamisme ». Ce terme plus stigmatisant ne manque pas d’arguments. La commune haine des Juifs est le plus évident dans ces deux idéologies. En effet, les scènes horribles d’exécutions de masse de prisonniers agenouillés dans des fossés et abattus par les tueurs de l’État islamique peuvent rapprocher des images de massacres commis par les « Einsatzgruppen ».

Cependant, la fureur de l'hégémonie Islamique a commencé plus tôt en Turquie. La période 1912 à 1925 a été un terrible moment d'annihilation chrétienne massive et la relocalisation de l'Empire musulman ottoman. L'atrocité a été soigneusement planifiée. Un nettoyage ethnique méthodique pour débarrasser l'Asie Mineure des Arméniens, Assyriens, Grecs et autres minorités en vue d'établir un État exclusivement musulman turque. Les nazis tireront les leçons de génocide de l'Histoire et de cette occasion perdue de juger les coupables... « Qui se souvient encore de l'extermination des Arméniens ? » aurait lancé Hitler en 1939, à la veille de massacrer les handicapés de son pays (l'extermination des Juifs viendra deux ans plus tard)

Enfin, reste le principe de l'idéologie Nazie : la soumission à une idéologie mystique, animée par un chef illuminé, le calife ou le Führer, appuyée sur un livre et exigeant un don total de leur personne par les adeptes dans une vie où s’estompent les frontières entre le privé et le public. L’intime et le collectif, le profane et le sacré. Ces éléments sont visibles dans ces deux formes de fanatismes. Par ailleurs, le même rapprochement pourrait être fait avec le bolchevisme ou le maoïsme qui n'a pas non plus épargné les livres, la culture, les juifs et autres minorités. À ce sujet, Olivier Roy, a pu dire dans l'Hebdo : " J’ai observé comment un jeune de 18-20 ans en rupture de ban peut basculer dans une idéologie radicale. Il y a beaucoup de points communs entre le maoïsme et le djihadisme : une idéologie aberrante, le postulat de la table rase, l’adhésion à une communauté imaginaire (le peuple, l’oumma), l’existence d’un livre sacré (le Livre rouge, le Coran), la théorie de l’avant-garde militaire qui doit se sacrifier pour conscientiser les masses… "(Olivier Roy, Hebdo.ch, 16-10-2014) [i] . C'est une bonne description du fondement de toutes idéologies totalitaires basées essentiellement sur l'acculturation.

Un processus historique à travers deux auteurs

Il semblerait cependant intéressant d'analyser à travers les processus historiques, les différents liens qui aboutissent aujourd'hui à cette résurgence de l'immonde bête qu'est le fascisme, idéologie mystique, totalitaire et souvent antisémite, voire antimaçonnique. C'est que les idéologies extrémistes sont très friandes de complots mondialistes à leur égard, notamment, le trop fameux complot judéo-maçonnique. C'est la base même de tous systèmes sectaires que de faire croire à ses adeptes qu'ils sont les seuls à détenir la vérité mais que par ailleurs, des forces obscures mondiales veulent détruire cette pseudo vérité ou sont la cause essentielle de leurs déboires.

Dans un livre : " Propagande nazie pour le monde arabe " (Yale University Press, 2009)[ii], l'auteur, Jeffrey a examiné les activités de la propagande nazie ciblant les Arabes et les musulmans au Moyen-Orient pendant la seconde guerre mondiale et la période de l'holocauste. Il s'est inspiré largement d'archives non utilisées et peu connues, comprenant les transcriptions d'émissions de radio Berlin, en arabe, programmes fortement antisémites. 

Durant la guerre, les exilés pronazies arabes à Berlin, y compris Hajj el-Husseini et Rashid el-Kilani, ont collaborés avec les nazis dans la construction de leur campagne de propagande au Moyen-Orient. En intégrant l'histoire politique et militaire de la guerre au Moyen-Orient avec les dimensions intellectuelles et culturelles de la diffusion de propagande de l'idéologie nazie, Herf dans ce livre, montre comment l'antisémitisme promue par l'effort de propagande nazie a pu contribuer à l'antisémitisme exposé par les adeptes de formes radicales de l'Islam au Moyen-Orient aujourd'hui.

On a longtemps supposé que le National-Socialisme et sa bible " Mein Kampf " qui a sévit pendant six ans n'a été qu'un épiphénomène de l'histoire du XXe siècle alors que la dictature soviétique a été plus présente durant près de 40 ans de guerre froide avec les USA. Force est aussi de constater que le contexte global de l'époque des années 1930-45 a été caractérisé (probablement en raison des conséquence de la crise économique de 1929) par une montée en puissance de l'antisémitisme de l'Atlantique à l'Oural. Par ailleurs, cette période du XXe siècle a été surtout marquée par des régimes totalitaires proches du fascisme, qui se sont retrouvées associées dans les puissances de l'Axe, y compris le stalinisme au départ. Le stalinisme et la doctrine américaine de Truman, par la suite, ont soulignés cet attrait populaire pour les pouvoirs musclés au XXe siècle. Il semblerait bien par ailleurs, que le régime actuel à Moscou a conservé quelque chose de cette époque.

Un deuxième livre est à mentionner : " Djihad und Judenhaas " (Matthias Küntzel, 2002)[iii]. Ce livre montre l'influence permanente des idées nazies sur les islamistes alors que : " Nazi Propaganda for the Arab World ", de Jeffrey Herf, s'était surtout concentré un peu plus tôt, sur la période des années 30 et 40, et sur les grands efforts déployés par Hitler et ses sbires pour diffuser leurs idées au Moyen-Orient. Le questionnement de Matthias Küntzel semble pertinent : " Si nous n’affrontons pas les racines idéologiques de l’islamisme, il sera impossible de mettre le monde musulman devant une vraie alternative : va-t-il s’orienter vers la vie ou vers la mort ? Choisir l’auto-détermination individuelle et sociale ou se soumettre au programme uniformisant d’une clique de mollahs obsédés par la mort et la haine totale des juifs ?  ".

Manis 

Photo 1 : Prise lors des manifestations pro-palestiniennes de juillet 2014 à Paris, publiée dans le site Mounadil a Djazaïri « Points de vue sur le monde arabe »

L'ingrédient Nazi semble avoir bien perduré jusqu'à nos jours et n'est pas à écarter de l'analyse. Le fameux complot judéo-maçonnique a lui aussi bien survécu, notamment en Palestine et sur le Web. La Franc-Maçonnerie y est associée au Sionisme. L'idée véhiculée étant que La partition du monde Arabe actuel est le fruit d’un complot sioniste des années 1980. Les ingrédients du fascisme sont bien en place. Une idéologie, un guide spirituel, un livre, un complot, un combat, ...  

Selon Jeffrey, dans leur propagande, les Nazis présentaient l'Islam comme un allié, et, logiquement, appelaient à son essor, tout en pressant les musulmans à agir pieusement et à imiter Mahomet. Les émissions arabes de Radio Berlin iront jusqu'à déclarer : " Allahou akbar ! Gloire aux Arabes, gloire à l'Islam !  ". Les Allemands jugeaient que les musulmans qui n'étaient pas assez vertueux (c'est-à-dire ne suivant pas assez le modèle idéologique nazi) représentaient un poids pour l'Oumma (Communauté des musulmans) : " Musulmans, vous êtes maintenant en retard parce que vous n'avez pas montré assez de piété envers Dieu, et que vous ne le craignez pas". Non seulement en retard, mais également  " ... envahis par des tyrans sans pitié  ". En ce qui concerne spécifiquement les Chiites, les Nazis sous-entendaient qu'Hitler était le douzième Imam tant attendu, cette figure eschatologique musulmane de Jésus, qui combattrait l'antéchrist (c'est-à-dire les Juifs) et amènerait la fin du monde.

Pour ce faire, les Nazis relevaient le parallèle existant entre des citations du Coran (Sourate 5:82 : " Vous ne rencontrerez pas de plus grand ennemi des croyants que les Juifs ") et les paroles de Hitler (" En résistant aux Juifs partout, je combats pour l'œuvre du Seigneur "), transformant le Coran en un pamphlet antisémite dont le but premier était d'appeler à une haine éternelle des Juifs. Ils affirmèrent même faussement que Mahomet avait ordonné aux musulmans de combattre les Juifs " jusqu'à leur extinction ".

Selon la doctrine nazie, l'inimitié entre Juifs et musulmans datait du VIIe siècle. " Depuis les jours de Mahomet, les Juifs sont hostiles à l'Islam ", rapportait-on pendant une émission. " Chaque musulman sait que l'animosité juive contre les Arabes date de l'aube de l'islam ", déclarait-on dans une autre. " L'hostilité a toujours existé entre Arabes et Juifs, et ce depuis l'Antiquité ", insistait-on une autre fois. Les Nazis utilisèrent ces fondements pour établir la base de la Solution Finale au Moyen-Orient, donnant aux Arabes l'instruction de " faire tout ce qui est possible pour que pas un seul Juif ne demeure en terre arabe ".

Le lien historique

Pour comprendre comment le lien s'est poursuivi de nos jours, il faut savoir qu'après la fin de la seconde guerre mondiale de nombreux gradés nazis ont fui l’Allemagne et l’Europe afin de ne pas se faire arrêter[iv]. Ils ont bénéficié de nom­breuses aides et cer­tains pays ont fait appel à leur service notamment les pays arabes et surtout l'Égypte. La plate-forme en Europe qui per­mettait l’exfiltration soit la fuite des nazis la plus importante se trouvait au Vatican et plus exac­tement dans le collège pon­ti­fical de Santa Maria dell’Anima trois ans après la défaite de l’Allemagne.

Ce lien entre Nazis et Arabes passe par l'organisation des Frères musulmans[v] . Hassan al Banna,  fondateur des Frères Musulmans en Égypte en 1928, était un proche du Mufti de Jérusalem, Husseini, lequel était proche d’Hitler[vi]. Husseini a d’ailleurs fondé une unité SS en Bosnie, soutenu bien entendu par son allié Adolphe Hitler[vii] . Ils étaient unis dans le projet de la destruction des juifs au Moyen Orient. C’est ainsi que l’influence nazie s’est installé durablement au sein de l'idéologie  des Frères Musulmans.

Haj Amin rencontre avec Adolf Hitler décembre 1941 

Photo 2 : Hajj Amin rencontre avec Adolf Hitler, décembre 1941, (http://en.wikipedia.org/wiki/Haj_Amin_al-Husseini)

Selon Boualem Sansal : " La frontière entre islamisme et nazisme est mince ". Alors qu'il publie " Le Village de l'Allemand " en 2011, roman né d'une histoire vraie, le grand romancier algérien s'explique dans un interview pour L'OBS, en 2008, sur les liens entre hitlérisme et islamisme. Selon cet auteur : " En avançant dans mes recherches sur l'Allemagne nazie et la Shoah, j'avais de plus en plus le sentiment d'une similitude entre le nazisme et l'ordre qui prévaut en Algérie et dans beaucoup de pays musulmans et arabes. On retrouve les mêmes ingrédients et on sait combien ils sont puissants. En Allemagne ils ont réussi à faire d'un peuple cultivé une secte bornée au service de l'Extermination; en Algérie, ils ont conduit à une guerre civile qui a atteint les sommets de l'horreur, et encore nous ne savons pas tout. "

Selon Sayed Hasan[viii] , le mouvement fondamentaliste djihadiste est né durant la deuxième guerre de Tchétchénie (1999-2002). Selon ces termes : " En effet, tout  comme ce qui se passe aujourd’hui en Syrie, les États-Unis et leurs alliés Saoudiens y avaient fomenté une insurrection terroriste wahhabite afin d’anéantir la Russie et de lui faire subir le sort de la Yougoslavie. Lorsque, en 1999, la Brigade Internationale Islamiste de Tchétchénie (ancêtre de l’État Islamique) a attaqué le Daghestan voisin, majoritairement musulman, et faisant partie de la Fédération de Russie, les forces russes durent intervenir pour défendre les Daghestanis qui résistèrent farouchement à cette invasion, et restaurer l’ordre en Tchétchénie à l’appel de son dirigeant Akhmad Haji Kadyrov, qui s’était opposé à la Russie durant la première guerre de Tchétchénie (1994-1996) mais avait pris conscience des dangers de la barbarie wahhabite importée de l’étranger et aspirant à éradiquer l’Islam local traditionnel. Les forces russes furent donc pleinement soutenues par des forces tchétchènes locales musulmanes, qui combattaient le terrorisme international. "[ix]

Il semblerait donc, qu'une cascade s'est produite depuis la guerre froide, avec ce qui s'est passé en Afghanistan, où les USA ont tout fait pour créer une pseudo guerre sainte contre le communisme qui se retourne aujourd'hui contre l'Occident car une fois que l'URSS s'est effondrée ces groupuscules lourdement armés se sont convertis rapidement dans des mouvements tels que Al-Qaïda et aujourd'hui, l'État islamique. 

On peut donc constater aujourd'hui que le fondamentalisme islamique qui est devenu une menace planétaire est le fruit de deux courants. D’une part, la persistance de l'idéologie Nazie à travers des organisations telles que les Frères musulmans financés par les états du Golf et d'autre part, le financement par les USA de groupuscules extrémistes durant la guerre froide pour éradiquer le communisme.  

Le mécanisme est toujours le même

Il est intéressant de remarquer, durant la guerre froide, que les seigneurs de guerre s'affrontaient dans les deux camps, les uns armés par l'Amérique et les autres par les Soviétiques. À la fin de la guerre froide, ces seigneurs de guerre, notamment en Afrique ont échangés l'idéologie communiste pour celle de l'Islamisme radical et on s'aperçoit bien que peu importe l'idéologie ou la cause, l'essentiel étant de poursuivre l'économie du crime pour accaparer des revenus et des territoires. Ces groupuscules pirates sont par ailleurs liés aux différentes mafias aussi bien en ce qui concerne le trafic d'armes, la traite des êtres humains (enlèvement contre rançon, prostitution, enfants soldats), que celle des produits stupéfiants.

Staliniens ou Nazis d’hier, Frères Musulmans d’aujourd’hui, l'histoire se répète, les mécanismes sont les mêmes. Un groupe politique fortement idéologisé et structuré profite d’une situation troublée et d’une faible culture démocratique des populations pour s’emparer du pouvoir avec un seul objectif : imposer sa vérité et sa loi à la société. Cela est à rapprocher à la montée des mouvements néo-populistes en Europe et nous signifie que la défense des libertés et de la laïcité sera une gageure du XXIe siècle. 

La crise économique déflationniste de l'Euro est à mettre en parallèle avec la crise de 1929. Même cause, même effets. L’Histoire se répète sous des aspects différents mais la bête immonde, le fascisme, est toujours là, tapie dans l'ombre prête à resurgir. Qu'il s'agisse des radicalismes religieux ou des néo-populismes de droite comme de gauche, le combat est le même, instaurer la pensée unique. Mettre à bas les démocraties et instaurer des totalitarismes qui ne profiteront qu'à une minorité. 

Selon Samir Amin[x] , économiste franco-égyptien. Il nous éclaire en particulier (à la fin) sur la place des mouvements politiques religieux (dont les "islamistes") dans la stratégie impérialiste : " ... le fascisme est de retour à l’Ouest, à l’Est et au Sud ; et ce retour est associé naturellement au déploiement de la crise systémique du capitalisme contemporain des monopoles généralisés, financiarisés et mondialisés. Le recours aux services de la mouvance fasciste par les centres dominants de ce système aux abois, déjà à l’œuvre ou qui pourraient y être invités, nous invite à la plus grande vigilance. Car cette crise est appelée à s’approfondir et, en conséquence, la menace d’un recours aux solutions fascistes devient une menace réelle. "

Il faut nous souvenir que tous les systèmes totalitaires (politiques, religieux ou philosophiques) appliquent le même processus. Propager la haine, c’est-à-dire radicaliser la situation de façon à empêcher les échanges et les débats qui font partie du fonctionnement de toute société démocratique. Des groupes politiques utilisent le terrorisme comme une arme. Leur stratégie est toujours la même depuis l’Inquisition jusqu’au nazisme. Il n’y a qu’un dieu, il n’y a qu’un chef, il n’y a qu’une seule vérité. Et ceux qui ne sont pas d’accord sont des mécréants qui méritent le châtiment suprême.

Conclusion

Le XXe siècle a été celui de l'émergence des totalitarisme, à ne pas confondre avec autoritarisme ou autocrate. Le mot « totalitarisme » est lui-même né en Italie : ce terme s’applique à des dictatures d’un type particulier. Les régimes suivants sont peuvent être englobés dans ce terme : le fascisme en Italie, le stalinisme en URSS, le nazisme en Allemagne et le maoïsme en chine. 

Le XXIe siècle sera-t-il celui de la résurgence de ces fascismes sous une forme religieuse ? L'Histoire a montré la preuve que la frontière entre idéologie et religion est mince. Actuellement, le religieux se porte bien. Il est même en voie de développement, il va dans tous les sens en étant amalgamé à tout. La maîtrise des religions est de moins en moins facile à repérer. On assiste à une multiplication de manières d’être religieux et on a du mal à repérer la frontière entre religion et Foi. Le contexte géopolitique est souvent le prétexte pour attiser les conflit communautaires et les guerres de religion. L’Irlande en a été l'illustration, ces dernières années et l'Islam n'y a été pour rien. Le religieux a aujourd'hui le vent en poupe. Ce n’est pas les religions qui sont dangereuses, c’est l’instrumentalisation qu’on en fait. C’est pour cela qu’on doit avoir le droit de critiquer ou de se moquer de ses instrumentalisation tout en respectant la personne ; le citoyen croyant.

En ce début de XXIe siècle, le dogme du nombrilisme par exemple, est à la mode. Il nous entraîne dans une course à l'égoïsme suprême où la compassion et la fraternité sont considérées comme des faiblesses inutiles pour laisser place à la froide logique de l’individualisme jouisseur, à l'égoïsme et au communautarisme intransigeant. Aujourd'hui, on rencontre aussi de plus en plus de religions, sans dieu, avec des rites et des pratiques formant des communautarismes modernes dont les exemples prolifères. Il s'agit de croyances sans le moindre fondement scientifique basées sur des idéologies mortifères. Des pseudo-écologistes intégristes aux végétaliens sévères, en passant par les adeptes aveugles des  "médecines douces". Voilà les nouveaux communautarismes du XXIe siècle qui rappellent furieusement les superstitions d'antan. Cela ne serait pas grave si ces communautarismes ne prenaient pas une telle importance jusqu'à engendrer une forme de pensée unique sous forme de législation. N'oublions pas que les religions engendrent les superstitions et font brûler les sorcières. Si le fanatisme transforme la religion en impiétés, la superstition, comme a pu dire Diderot dans son encyclopédie " ... est un culte de religion, faux, mal dirigé, plein de vaines terreurs, contraire à la raison & aux saines idées qu'on doit avoir de l'être suprême. ". Le communautarisme, qu'il soit religieux ou idéologique est aux antipodes d'une vision humaniste, car c'est l'individu qu'il faut libérer et non l'asservir à une pensée unique. Le monde intellectuel et moral, dans cette perspective, n'est pas univoque et figé dans des valeurs passéistes. La Vérité n'est pas unique, elle est multiple.

Notes et sources des données :. 3

[ii]     Nazi Propaganda for the Arab World ” by Jeffrey Herf, Yale University Press, 2009.

[iii]    Traduit en anglais en 2007 sous le titre " Jihad and Jew-Hatred : Islamism, Nazism and the Roots of 9/11 "

[viii]  Homme politique libanais, secrétaire général de l'organisation chiite Hezbollahdans, dans le magazine en ligne :

      "Arrêt sur Info", le 3 janvier 2015.

[x]    Tiré d'un article dans FMA (Histoire et Société, 2014).

Ultimo aggiornamento (Domenica 20 Dicembre 2015 19:59)

 
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